Si l'Espagne n'avait pas demandé l'aide financière (pour ses banques), elle aurait fini par devoir être sauvée.
Car le problème était que la perception de la réalité était bien pire que la réalité elle-même. L'aide financière a permis de tout mettre sur la table, avec les tests de résistance exigés des banques espagnoles pour déterminer l'ampleur de leurs besoins de capitaux.
L'Espagne, en récession depuis fin 2011, avait été l'objet de très vives inquiétudes des marchés en 2012, ce qui avait fait exploser ses coûts de financement et l'avait presque forcée à solliciter un sauvetage européen pour l'ensemble de son économie.
L'Espagne ne songe pas à demander plus de fonds: il faudrait négocier un nouveau contrat et la question ne se pose pas car les doutes ont été levés et le Trésor se finance sur les marchés.
Le Gouvernement espagnol dit que «La récession est passée. La question porte désormais sur la vigueur de la reprise». De toutes maniéres, je ne pense pas comme ça.
Le produit intérieur brut de l'Espagne a reculé de 0,5 % au premier trimestre 2013, marquant le septième trimestre consécutif de baisse. Sur l'ensemble de 2013, le gouvernement prévoit une contraction du PIB de 1,3 %.
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit lui un repli du PIB de l'Espagne de 1,6 % en 2013. S'il avait estimé, dans son rapport annuel sur l'Espagne publié le 19 juin, que le pays pourrait bientôt sortir de la récession, il avait aussi prévenu que «les perspectives restent difficiles».
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